Qu’est-ce que la biodiversité ?

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.

Bien que la biodiversité soit aussi ancienne que la vie sur Terre, ce concept n’est apparu que dans les années 1980. La Convention sur la diversité biologique signée lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro (1992) reconnaît pour la première fois l’importance de la conservation de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité.

Et sur notre territoire ?

Les élus communautaires ont autorisé le Sicoval à répondre à un appel à projet permettant de réaliser des inventaires de la biodiversité locale pour mieux la connaître, la protéger et la valoriser.

La participation du Sicoval à l’appel à projet 2022 de l’Office français de la biodiversité (OFB) s’inscrit dans la continuité de la démarche d’élaboration d’un Atlas de la biodiversité intercommunale (ABiC), initiée en 2021 par l’Agglo.

L’ABiC (ou ABC pour les “Atlas de la biodiversité communale”) permet aux collectivités locales de connaître leur patrimoine naturel pour mieux le préserver et le valoriser. Cette démarche comprend :

• la réalisation d’inventaires naturalistes de la faune et de la flore locale,
• l’organisation d’actions de sensibilisation à l’attention des acteurs locaux (élus, habitants écoles, associations…) qui sont également associés à la définition de recommandations de gestion,
• la définition d’un programme d’action.

Et pour Goyrans ?

La Réserve Naturelle, véritable réservoir de biodiversité aux portes de l’agglomération toulousaine !

Ce territoire est un espace riche en terme écologique, d’intérêt régional voire national et de qualité. L’alternance de terrains boisés, prairies humides, falaises et cultures agricoles offre une diversité de paysages et une mosaïque d’habitats naturels. D’origine naturelle ou empreints d’activités humaines, ces milieux sont des lieux de nourriture, d’abri ou de reproduction pour un grand nombre d’espèces

La commune est partie intégrante de la Réserve Naturelle de la Confluence Ariège-Garonne, et mène des actions conjointes avec la réserve – journée mondiale d’élimination des déchets, fête de la Confluence en lien avec la Réserve, sorties de terrain, activités pédagogiques, et prochainement un espace réservé pour la Réserve dans la Maison pour Tous, bientôt en construction.

Trame bleue, Trame verte, Trame noire font désormais partie des plans de développement et d’organisation foncière, pour une meilleure préservation de l’ensemble des espèces qui nous entourent, et contribuent ainsi à maintenir l’environnement exceptionnel de Goyrans.

Liens utiles:

Office Français de la Biodiversité : https://biodiversite.gouv.fr

Occitanie – Les Réserves Naturelles Régionales (RNR) d’Occitanie : https://www.laregion.fr/RNR-Occitanie

Sicoval – la biodiversité à la loupe :  https://www.sicoval.fr/mon-agglo/informer/lettre-dinformation/la-biodiversite-a-la-loupe/

Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège : https://rnr-confluence-garonne-ariege.fr/la-faune-et-flore/

ALLER SUR LE SITE DE LA RNR

• La RNR en quelques chiffres

  Date de création : 4 juin 2015
  Superficie : 579 hectares
  Propriété foncière : 10 propriétaires publics (communes, intercommunalités, Conseil départemental, Etat) et 28 propriétaires privés.
  Gestionnaire : Nature Midi-Pyrénées
  Communes : Clermont-le-Fort, Goyrans, Labarthe-sur-Lèze, Lacroix-Falgarde, Pins-Justaret, Pinsaguel, Portet-sur-Garonne, Toulouse, Venerque, Vernet, Vieille-Toulouse

• Une mosaïque naturelle

  Influencés par les dynamiques fluviales de la Garonne et de l’Ariège, plus d’une cinquantaine de milieux naturels constituent les paysages de la Réserve, des plus secs au plus humides : forêts alluviales, prairies, pelouses et landes, forêts de coteaux… Plusieurs sont devenus rares à l’échelle de la vallée de la Garonne.

• 

  Un réservoir de biodiversité

  Plus de 1200 espèces végétales et animales sont connues sur la Réserve, dont certaines sont menacées ou protégées.

  L’Aigle botté, la Loutre d’Europe, l’Orchis parfumé, la Cordulie à corps fin, le Lézard hispanique et le Triton marbré font partie des espèces remarquables.

  Photos ci dessous avec :

  • Guêpier d’Europe
  • Triton marbré
  • Grand duc
  • Grande aigrette

• Des services aux populations

  Au cœur de la zone d’inondation, la Réserve accueille des milieux humides participant à l’amélioration de la qualité des eaux, la régulation et l’expansion des crues ou la protection des berges.

• Dernière AG de la RNR

  Veuillez trouver ICI le compte rendu de la dernière AG de la RNR

  ICI également le PV de cette AG

  Et ICI un zoom sur la TRAME NOIRE

Les 10 règles d’or de la RNR

Code de bonne conduite de la RNR

SITE de « CONFLUENCE GARONNE ARIEGE »

« Programme de lutte collective contre les espèces animales nuisibles« 

Lutte contre la chenille processionnaire du pin

Afin de prévenir les premières processions de chenilles, l’hiver est le moment de penser à mettre en place des écopiègesTM et/ou des nichoirs à mésanges.
Ces dispositifs sont disponibles auprès de la FREDON de la Haute-Garonne, fédération qui organise les traitements contre la chenille processionnaire.

+ d’infos sur la chenille processionnaire

Bon de commande piège

Fiche méthodes alternatives

Bon de commande écopiège

Bon de commande nichoirs

Lutte contre le frelon asiatique

En mars, c’est le moment de penser à mettre en place de simples pièges, confectionnés à l’aide de bouteilles en plastique, pour lutter contre les femelles fondatrices des nids qui sortent de leur hivernage.

Ces pièges sont à installer de début mars à fin avril. Passée cette période de nombreuses espèces autochtones (frelons européens, guêpes, abeilles….) risquent d’être capturées.

En juillet, c’est la période de production des larves par les femelles fondatrices. Les nids de frelons asiatiques ne sont pas encore trop gros et donc plus faciles à détruire. La première quinzaine de juillet est ainsi le moment le plus propice pour procéder à la destruction des nids observés.

Lutte contre la Pyrale du buis

Dans le cadre de la lutte contre la pyrale du buis, la combinaison de plusieurs méthodes de lutte est primordiale afin d’agir sur les populations de l’insecte tout au long de son cycle.

A partir de fin mars jusqu’à fin octobre (cette espèce ayant 2 à 3 générations par an) il est recommandé d’installer des pièges à phéromones de manière à détecter les premiers vols et optimiser le positionnement d’une éventuelle lutte biologique avec la bactérie Bacillus thuringiensis spp kurstaki. Les traitements à l’aide de cette bactérie sont en effet à effectuer 8 à 10 jours après les premières captures de papillons.

Dans le cas de buis infestés peu nombreux et de petites tailles une lutte mécanique peut être envisagée en coupant les parties de la plante infestée ou en secouant les buis, les chenilles (non urticantes) ainsi tombées au sol seront récupérées et détruites.